Lettre d’informations Approches Interdisciplinaires et Internationales de la Lecture (A2IL) (CRIMEL- CIRLEP, Université de Reims)

1er septembre 2016  2016
Site « Lire Écrire d’un  continent à l’autre »
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PARUTIONS
 Esteban Bedoya : Les salades de Mademoiselle Giselle  
(texte original : Las  ensaladas de la senorita Giselle)


« Les salades de  Mademoiselle Giselle » est une nouvelle, élégamment composée et scrupuleusement  structurée, d’Esteban Bedoya, écrivain paraguayen résidant habituellement à  Canberra, capitale de l’Australie. Elle sera fort logiquement incluse dans une  anthologie d’ « Histoires australiennes » de cet auteur latino-américain, dont  les récentes publications développent, avec une justesse de vue admirable, les  traits du caractère national d’un pays qui est devenu sien et pour lequel il  fait preuve d’un amour profond. Selon le grand écrivain péruvien Mario Vargas  Llosa, il existe autant de niveaux de lecture d’une œuvre de fiction que de  lecteurs. Une lecture possible de « Les salades de Mademoiselle Giselle » est  celle d’un monologue où le narrateur avoue ses angoisses l’une après l’autre,  couché sur un divan métaphorique, et fait le point sur une expérience sexuelle  bizarre à un lecteur invité à jouer le rôle du thérapeute. Le narrateur – ou le  patient – est Carlos Arzamendia, un veuf sexagénaire petit et gros, Paraguayen  d’ascendance guarani. Conscient de son ethnicité, qui l’embarrasse peut-être  encore dans une Australie anglo-celte, Carlos parle de lui-même avec mépris,  comme d’un Indien.  
 
 "The Salad Girl" is  an elegantly composed and scrupulously structured short story by Esteban Bedoya,  a Paraguayan writer currently resident in Canberra, the Australian capital. In  due course it will form part of an anthology of "Australian stories" by this  Latin American author, whose recent publications convey, with an outsider's keen  insight, the idiosyncrasies of a country with which he has become well  acquainted and for which he expresses a warm fondness. According to the great  Peruvian writer, Mario Vargas Llosa, there are as many possible readings of a  work of fiction as there are readers. One reading of "The Salad Girl" is that of  a confessional monologue by an angst-ridden narrator who, lying on a  metaphorical couch, recounts a bizarre sexual experience to a reader invited to  play the role of therapist. The narrator—or patient—is Carlos Arzamendia, a  short, fat, widowed sexagenarian Paraguayan of Guaraní descent. Conscious of his  ethnicity, perhaps even embarrassed by it in Anglo-Celtic Australia, Carlos  self-deprecatingly refers to himself as an "Indian".

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